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L'ESPOIR

Oui, mais non

Après avoir digéré la nouvelle de l'insuffisance ovarienne, il a fallu accepter le passage par la case médicalisation des tentatives.

En début du parcours de PMA, au début de l'année 2014, nous y croyions, on avions de l'espoir. Nous nous disions qu'il n'y a pas de raisons pour que ça ne marche pas pour nous. 

Les stimulations ovariennes ne me provoquaient pas de désagréments comme des nausées, de la fatigue, la prise de poids. Au fil des semaines des mois, on s'apercevait que mes ovaires ne suivaient pas malgré des doses de cheval d'hormones que je recevais. A chaque début de stimulation, on y croyait, puis pendant le cycle, on se rendait compte que les follicules ne suivaient pas (ils ne grossissent pas ou que très peu, il disparaissent) et à chaque fin de cycle, on se retrouvait difficilement avec un follicule de taille à peu près normal. La FIV était alors convertie en IAC (insémination artificiel) et n'aboutissait pas à une grossesse.

Puis, une lueur d'espoir sur un cycle qui avait donné 3 follicules matures ponctionnés pour ensuite avoir 2 ovocytes de bonne qualité et deux embryons.

Un premier transfert d'embryon a eu lieu sur un cycle tandis que le deuxième embryon avait été congelé. Un deuxième transfert aura lieu sur le cycle suivant étant donné que le premier n'avait finalement pas abouti à une grossesse. Chose inespérée, je tombais enceinte sur ce cycle là (lors du transfert de l'embryon congelé). L'échographie de datation à 6 semaines de grossesse avait bien montré un embryon avec une activité cardiaque. Malheureusement, lors de la seconde échographie à 8 semaines, il n'y avait plus d'activité cardiaque. Je vivais donc là ma deuxième fausse couche avec passage au bloc pour un curetage. Dur, dur d'encaisser tout ça😭. 

On vit un vrai ascenseur émotionnel lors de ce parcours d'AMP.

Bien évidemment, même pour ce début de grossesse là, je n'ai pas échappé aux grosses nausées et aux gros vomissements et une perte de poids importante.

L'année suivante, en 2015, je retombe enceinte suite à une IAC. Lors de l'échographie de datation à 6 semaines, le médecin constate qu'il n'y avait rien dans le sac embryonnaire. Il s'agissait d'un œuf clair 😭. Cela n'a pas empêché mon taux hormonal de grimper pendant plusieurs semaines avant de commencer à s'effondrer. Une fois encore, j'ai été sujette aux nausées et vomissements ++.

A ce moment là, nous n'y croyions plus et la gynécologue de moins en moins. Le temps était notre ennemi car plus le temps passait, plus la réserve ovarienne s'altérait et mes chances de tomber enceinte quant à elle diminuaient. En accord avec notre médecin, nous avons décidé de faire un break. Je pense que c'était une façon pour tous de sortir de ce parcours qui hélas ne nous apportait rien.

Mais cela ne nous a pas empêché de continuer à nous documenter et à chercher d'autres méthodes pour essayer de restaurer la réserve ovarienne, nous avions cherché de nouveaux protocoles médicaux, des essais cliniques. Toutes ces recherches nous ont tout droit menés à Rome pour consulter un professeur très réputé sur le sujet et travaillant sur des essais cliniques puis à Héraklion en Grèce pour un traitement expérimental  de restauration de la réserve ovarienne (le PRP).

L'espoir: Texte
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